Comment a évolué la prise en charge des personnes atteintes par la maladie ces dernières années ?

Les plans Alzheimer successifs ont permis de faire évoluer la prise en soin, avec la mise en place de solutions de répit,  les MAIA, les équipes spécialisées Alzheimer. Mais cela reste encore insuffisant notamment en ce qui concerne les plateformes de répit pour lesquelles il existe une grande disparité géographique. Pour France Alzheimer et maladies apparentées, le développement des solutions de répit doit être une des priorités du plan maladies neurodégénératives. La prise en soin a évolué avec la prise en compte croissante de l’accompagnement non médicamenteux (art-thérapie,  relaxation, musicothérapie…).

L’accompagnement à domicile doit-il être mieux organisé ?

Les structures d’aide et de soin à domicile se sont professionnalisées, au cours de cette décennie. Leur action contribue à faciliter le soutien à domicile pour les trois quart des 850 000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée vivant à domicile.

D’ailleurs,  France Alzheimer et maladies apparentées en tant qu’association de famille a noué des partenariats avec des réseaux d’aide et de soin à domicile. Pour autant, l’organisation du secteur gagnera en efficacité en resserrant les liens entre les secteurs social, médicinal et sanitaire, particulièrement au moment du diagnostic posé.

L’accompagnement des aidants familiaux et la professionnalisation des assistants de vie sont-ils suffisants ?

La professionnalisation des assistants à domicile est insuffisante car les particuliers employeurs sont sous-informés des possibilités de formation existantes et qu’ils leur est trop compliqué d’organiser la formation et de prévoir le remplacement de leur salarié. Il est urgent de trouver des solutions adaptées pour permettre aux professionnels de se former (ex. : e-learning).