La nécessité d’écrire l’avenir : dès ses origines, la FEPEM anticipe !

Avec le Front Populaire et les mouvements sociaux qui le portent, en 1937, 38 et 39, des femmes engagées et déterminées se penchent sur le sort des personnes qui travaillent chez elles. Elles fondent des associations locales pour créer des accords collectifs. Ces pionnières de la FEPEM s’organisent et réfléchissent à l’avenir de leurs employés, à leurs rémunérations, à leurs horaires et leurs conditions de travail.

 

Leur objectif est de moderniser ce qui s’appelle alors le secteur de l’aide familiale à domicile en signant des conventions collectives locales. Unissant leurs forces, elles se regroupent en 1938 au sein d’une fédération, l’Union familiale des maîtres et maîtresses de maison (UFMMM), dont l’action est interrompue par le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

Il faut attendre le 25 juin 1948 pour qu’une nouvelle fédération nationale se constitue, à l’initiative des associations de Paris et de Lyon : la Fédération des employeurs de gens de maison. La composition de ces premières instances nationales est révélatrice du sceau féminin qui marque l’histoire de la FEPEM : le bureau ne compte qu’un seul homme, Joseph Zamanski, et quatre femmes, dont Marguerite Mestrallet, qui sera présidente de la FEPEM de 1959 à 1965.