- La FEPEM partage l’inquiétude de milliers de parents employeurs, qui, confrontés à des dysfonctionnements techniques importants, ne perçoivent plus ou avec retard les aides dues pour l’emploi d’un assistant maternel ou d’une garde d’enfants à domicile
- La FEPEM relaie également l’inquiétude des familles à quelques jours d’un mouvement de grève des assistants maternels, susceptible d’engendrer des situations personnelles et professionnelles complexes
- En dialogue permanent avec les pouvoirs publics, la FEPEM reste pleinement mobilisée et rappelle la nécessité d’associer étroitement les parties prenantes au dialogue et à la concertation en amont des réformes
Paris, le 13 novembre 2019 – La Fédération des Particuliers Employeurs de France (FEPEM) s’inquiète des dispositifs qui fragilisent actuellement la vie quotidienne de plusieurs milliers de parents employeurs d’assistants maternels ou de garde d’enfants à domicile, et rappelle la nécessité d’associer étroitement les parties prenantes au dialogue et à la concertation en amont des réformes envisagées par les pouvoirs publics.
En tant que représentante de tous les parents employeurs, la FEPEM est extrêmement attentive aux difficultés rencontrées par les familles depuis la mise en œuvre de la réforme du Complément de libre choix du mode de garde (CMG). Des milliers d’entre elles, ne percevant plus les aides auxquelles elles on droit, font face à des situations personnelles et professionnelles complexes et font part de leur désarroi. La FEPEM est pleinement mobilisée et a alerté, dès les premières remontées du terrain, les pouvoirs publics concernés des lourdes conséquences que l’absence du versement de cette aide peut représenter pour les familles (difficultés importantes de trésorerie, possible rupture de contrats de travail…).
La FEPEM a pris contact avec les services de l’Urssaf et de Pajemploi. Il semble qu’ils mettent tout en œuvre pour résoudre au plus vite les dysfonctionnements au cas par cas pour les ménages privés de CMG, et pour rétablir au plus vite le bon fonctionnement de leurs outils. La FEPEM regrette les situations préjudiciables que ce dysfonctionnement créé mais rappelle qu’il s’agit bien d’un problème d’ordre technique lié à la réforme et non d’une remise en question des aides dues aux parents employeurs éligibles. La FEPEM appelle de ses vœux la fin de ces dysfonctionnements au plus tard avant la fin 2019.
La FEPEM entend également l’inquiétude des parents employeurs face à la perspective d’un mouvement de grève annoncé par les assistants maternels le 19 novembre pour protester contre l’article 49 du PLFSS, qui obligerait les assistants maternels à s’inscrire sur le site de la CNAF, monenfant.fr. Elle regrette que les partenaires sociaux de la branche des assistants maternels n’aient pas été consultés pour préparer cette évolution.
« Les outils à disposition
aujourd’hui ont besoin d’être modernisés car il est indéniable que les
employeurs et salariés ont besoin de simplification pour faciliter la relation
d’emplois et rendre les métiers attractifs, en particulier celui d’assistant
maternel confronté à un important risque de pénurie des professionnels. Mais
attention à bien associer en amont les parties prenantes de toute réforme et à
prendre le temps de préparer les changements afin de ne pas déstabiliser la vie
quotidienne de milliers de familles. », a déclaré Marie Béatrice
LEVAUX, Présidente de la FEPEM.