Universitaires, experts et acteurs associatifs réfléchissent et débattent des enjeux liés au statut d’aidant et des incidences de la monétarisation de l’aide.
Après une recherche conduite par le Laboratoire interdisciplinaire pour la sociologie économique (LISE) et l’Observatoire des emplois de la famille auprès d’acteurs politiques, associatifs et de proches aidants, l’heure est venue d’inviter à débattre des chercheurs, des experts ainsi que les représentants d’associations de proches aidants. Car cette question de la rémunération de l’aide est complexe. Lorsque l’aidant cesse son activité professionnelle pour s’occuper de son proche dépendant, ces subsides sont indispensables et garantissent, dans les cas de salariat, l’ouverture de droits sociaux. Mais parfois, la rémunération ou le dédommagement peuvent induire des formes « d’enrôlement » dans l’aide, une sorte d’obligation d’aider, et imposer des attentes qui dépassent les capacités physiques et psychologiques de l’aidant et risquent d’altérer les relations familiales.
Co-organisée par l’Observatoire des emplois de la famille et le LISE, la journée d’étude du 8 avril, composée d’un forum scientifique puis d’un forum public, interroge cette place aujourd’hui faite à l’aidant par les politiques publiques. Est-il une nouvelle figure de l’Etat social et doit-il compenser l’insuffisance de la réponse publique sur certains territoires ? Comment ces aidants se définissent-ils et quelles sont les incidences de la rémunération sur leurs parcours ? Pour finir, l’accent sera mis sur les questions éthiques qui se posent aux acteurs publics notamment celle de la reconnaissance sociale du rôle d’aidant.
Les lien et code pour assister à distance à la journée d’étude (tenue de 14h30 à 19h) vous seront envoyés après inscription obligatoire auprès de Zaera Mariaux : zaera.mariaux@lecnam.net