L’emploi à domicile entre particuliers se situant hors du champ de la négociation interprofessionnelle, et étant, de fait, exclu des dispositifs législatifs et réglementaires de la formation professionnelle, a construit une politique de professionnalisation adaptée, sur la base d’un dialogue social dynamique et engagé qui tient compte de la relation d’emploi singulière qui se déroule à domicile :

  • individualisation de l’accompagnement des salariés du secteur,
  • simplification des démarches pour faciliter l’accès à la formation professionnelle,
  • une approche « compétences » privilégiée, dans une logique de liberté et de sécurisation,
  • appel indirect des cotisations via l’Acoss.

La formation professionnelle doit apporter une réponse pertinente aux défis majeurs auxquels le modèle de l’emploi à domicile est aujourd’hui confronté : évolution des métiers, robotique, usages numériques, risque de pénurie de compétences face au doublement des besoins d’accompagnement à domicile des ménages français dans les 10 prochaines années.

Pour amplifier la dynamique de la politique de professionnalisation de l’emploi à domicile, La FEPEM souhaite notamment étendre le contrat de professionnalisation au secteur de l’emploi à domicile, conçu pour l’entreprise et qui n’est pas transposable, en l’état, à l’environnement et aux conditions de travail des salariés à domicile.

« L’attractivité des métiers à domicile, est désormais une question cruciale. Nous relèverons ce défi grâce à un accès facilité à la formation professionnelle pour développer les compétences des salariés du secteur et permettre à des personnes peu qualifiées ou éloignées de l’emploi de se tourner vers l’emploi à domicile pour trouver un métier d’avenir  valorisant et qui répond à un besoin réel de notre société. C’est un gisement d’emplois et de compétences qui ne peut être ignoré dans le cadre de la réforme de la formation professionnelle prévue par le gouvernement », a déclaré Marie Béatrice LEVAUX, Présidente de la FEPEM.